pêle-mêle

Il n'y a pas que le 4X4 dans la vie et il parait qu'un confrère nommé Larochefoucauld (si j'ai bien compris, son garage s'appellerai "MAXIME 4X4"), répéterai : "Qui vit sans folie, n'est pas si sage qu'on le croit ".

10 Avril 2005 : Sommes nous des enfants de l'Amour ?


Suite à la parution de livres, émissions radio et télé, articles presse, sur les enfants issues des amours entre les belligérants de la guerre 1939/1945, des associations se sont crées.
L'A.N.E.G. 3 rue de l'église 76270 Mesnière en Bray avec laquelle je suis allé à Berlin, Coeur sans frontières chez J.J. Delorme 48 Promenade Marechal Leclerc 06500 Menton 06 85 39 15 45 jeanjacquesdelorme@hotmail.com www.coeurssansfrontières.com
 
Voir également une équipe qui organise une marche pour la paix et la réconciliation entre Tournai sur Dive et le mémorial de Coudehard Montormel dans l'Orne en aout de chaque année : http://lemiroirdesames.free.fr lemiroirdesames@free.fr 02 33 67 18 70 - 02 33 67 06 05

 
 
Voici ce qui résulte de mon voyage avec l'A.N.E.G.:

J’ai cru bon adresser la lettre/témoignage ci dessous aux participants du voyage à Berlin des 9 et 10 avril 2005.
En effet , j’ai été peiné pour eux de constater qu’ils avaient , pour la plupart , mal vécu leurs origines.
J’espère que mon exemple et celui de mes deux frères, les conduiront à moins de souffrances dans leur analyse.                  

 

Carsix, le 25 avril 2005
Carl Edouin carrefour de malbrouck
Carsix 27300 Bernay
www.4x4edouin.com
contact@4x4edouin.com

        Très chers amies et amis,
 
Ce mémorable 10 avril 2005, le temps prévu en fin de réunion aux échanges et témoignages s’est trouvé écourté.
Vous avez donc échappé au mien !!!
L’avantage de l’écrit est que vous pourrez l’interrompre sans somnolence discourtoise…
Bon courage !!!
 
 
Merci à Michel BLANC (c’est lui qui m’a appris l’existence et l’action de Jeannine et Michel NIVOIX),
Merci à Jeannine et Michel NIVOIX (ce sont eux qui m’ont proposé de participer au voyage à Berlin),
Merci à Claudine SCHMIDT, Marie-Cécile ZIPPERLING, Peter GERHARD et les autres béné-voles qui ont contribué à ce chaleureux et très instructif séjour.
Et bien évidemment, merci infiniment à Jean-Paul Picaper et à ses "comparses" sans qui nous ne nous serions pas rencontrés.
 
A mes remerciements à Jean-Paul, j’ajoute la présentation d’excuses pour le procès d’intention qu’intérieurement je lui ai adressé.
Je lui avoue avoir stoppé la lecture de son livre à mi parcours.
Je croyais être "piégé" par un stratège du tirage à cause des exemples, tous mélodramatiques, que je croyais choisis à dessein.
Et non découvrir un témoin, initiateur d’actions concrètes pour tenter d’aider beaucoup d’entre vous à surmonter leurs souffrances.
C’est précisément à cause de ces souffrances que je prends le risque, en évoquant feu ma très vénérée Mère et ses trois fils, de vous importuner.
J’espère en contrepartie, contribuer à ce que certaines cicatrices soient moins douloureuses.
 
D’après ce que j’ai entendu, ces souffrances s’articulent autour de deux questions :
l’une fondamentale : Sommes nous des enfants de l’Amour ?
L’autre moins : Notre vie d’adulte a-t-elle été pénalisée par des attitudes « anti père inconnu » ou (ou et !) « anti allemandes ».
Et si cela a été le cas, est-ce que ce ressenti correspondait objectivement à des réalités ?
Prenant encore un autre risque, celui d’anthropologue d’occasion plus familier de tracteur, boîte à gros outils que de débat d’idées et de surcroît, ayant mal assimilé des ouvrages de vulgarisation "psy" dont il manquait des pages, je me permets néanmoins, fort de notre expérience, d’émettre l’hypothèse suivante :
Puisque pour ma mère et mes frères, tout s’est à peu près bien passé pour les raisons développées ci-dessous, on peut imaginer qu’à contrario, dès la naissance de l’ "enfant maudit", une maman conditionnée négativement par tout l’entourage pour les raisons évoquées plus loin, lui transmet cette conviction.
Par la suite, selon le principe qu’un interlocuteur agit bien souvent en fonction de ce qu’il lit chez l’autre, nous aboutissons à d’injustes souffrances.
Comparaison hardie :
Un ami, connaissant bien les chiens, me dit quand il voit le sien "péteux", la tête et la queue basse, il sait qu’il a commis une faute, et en conséquence, doit lui botter le train et non le caresser !!!…
(je vous avais prévenu, tracteur agricole et boîte à gros outils me sont plus familiers que les circonvolutions de la rhétorique qui sied autour du divan chez le psy de service !!!…).
 
Réponse à la première question :
Sommes-nous des enfants de l’Amour ?
Oui et en voici les preuves :
De l’amour, il en fallait pour, d’une part, survoler la barrière de "l’ennemi", "l’occupant" et d’autre part, les usages de l’époque n’autorisaient pas la femme à ouvrir ses bras aussi facilement qu’à l’ère des tournantes, Love story et autres expressions des "progrès" de notre civilisation.
Je sais que mon analyse peut surprendre à cause des témoignages de passivité, au mieux, ou de participations actives aux sévices physiques et moraux, au pire, auxquels se seraient livrées certaines mamans.
Il faut comprendre que l’enfant de l’allemand devenait au fil du temps et à cause principale-ment de l’absence de celui-ci, la preuve de plus en plus vive, concrète, pesante, culpabilisante, non plus de l’amour qui avait transcendé deux êtres, mais de la justification du bien fondé des reproches incessants exprimés par un entourage, dont la confrontation avec le contexte politique et économique du moment, ne favorisait pas l’évocation du sublime qui avait poussé des amoureux à fusionner.
 
Réponse à la deuxième question :
Notre vie d’adulte a-t-elle été pénalisée par des attitudes « anti père inconnu ou (ou et !) « anti allemandes ».
Toujours pour tenter d’aider mes frères et sœurs d’infortune à ne pas se croire "marqués" en tant qu’enfants d’Allemands, je cite des faits dont le concret devrait les convaincre qu’une amitié nourrie par des épreuves communes et vaines entre les populations françaises et allemandes n’a pas eu à attendre sa "médiatisation" par DE GAULLE et ADENAUER vers 1960 pour exister.
Que de fois nous a-t-on relaté, venant de soldat allemand comme pour s’excuser d’être là :
la guerre, gross malheure"…
 
Michel AUDIARD évoque l’occupation dans l’un de ses ouvrages :
Après les bombardements, les municipalités confrontées à des choix de reconstruction (piscine ou théâtre ou stade ou cinéma, etc…), interrogèrent les habitants sur leur mode de vie.
A la question : "dernièrement, qu’elle fut votre occupation préférée ?"
Il paraît que beaucoup répondirent : l’occupation allemande !!!…
Redevenons sérieux :
En tant qu’ex-concessionnaire de marque japonaise pendant 20 ans (Nissan en l’occurrence), j’ai eu maintes preuves que les décisions d’achats intégraient le facteur politique.
Dans les années 70, soit 30 ans après la libération, malgré leurs tarifs avantageux au regard de leurs suréquipements, leurs garanties, leurs finitions, maints clients refusaient d’acheter japonais arguant dans un amalgame parfois confus mais néanmoins dissuasif : péril jaune, Pearl Harbour, Kamikaze, alliance avec Hitler ou parfois, plus insidieux, la crainte de passer pour de mauvais citoyens.
Par contre, sitôt la guerre finie, sans avoir le sentiment d’être de mauvais patriotes, nos agriculteurs se précipitèrent sans état d’âme sur les productions allemandes : tracteurs Deutz, Lanz, Fendt, Algaier, Porsche, etc…
Les automobilistes sur les Mercedes, Opel, V. W., N. S. U., Auto union, Porsche, etc…
Les ménagères sur Mièle, Blanckpunt, Bosch, etc, etc…
J’attends avec curiosité que des bataillons de politologues, sociologues, anthropologues, psychologues, et encore plein d’autres "logues" me démontrent la sottise de lire dans ces trois exemples de comportement, l’absence totale de prise de position "pro" ou "anti".
 
Après lecture ci-dessous, de la vie relativement favorable de notre Mère, j’espère vivement que le ressentiment que certains éprouvent vis-à-vis de leurs parcours se trouvera allégé dans la mesure où ils prendront conscience que le point d’équilibre du destin étant tellement sensible, qu’un seul petit souffle eut pu en changer la couleur.
L’exemple type est que si ma mère n’avait pas ressenti plus d’amour que de réprobation, sa vie et nôtre eurent été différentes.
 
Ma mère venait de terminer ses études dans une institution religieuse quand en fin 39 début 40, elle "succomba à l’envahisseur"…

La guerre semble loin !, et ne disent-il pas depuis toujours :
"Heureux comme Dieux en France" !.
Fin juin 1944: ça sent le roussit ! , cette Kubelwagen était la voiture de service de mon père quand il était responsable du mess des sous-off situé à l'angle de la rue Rollon et la rue Jeanne d'arc à Rouen (curieuse repetition du destin: moi aussi je remplis cette mission, mais au fort de Tourneville au Havre de 1963 à 1964!).
Il ne roulait pas encore sur les jantes comme l'on dit, mais la roue de secours était deja kaput !
/images/2013/20050410_1.png /images/2013/20050410_3.png
/images/2013/20050410_2.png Mon père lors d’une de ses visites chez nous en 1974.
Maman, ma demi sœur Doris et sa fille Dorth.!
1990: Preuve que la guerre n'a pas eu que des effets négatifs grâce aux amours d'un militaire allemand et d'une Française .
(c'est moi qui prend la photo et mon frère Bernard et ses deux fils sont absents: Ma mère est assise et de Gauche à droite : Helmut, époux de Doris, mon frère Éric, ma demi sœur Doris, Claudine épouse de Éric, Éliane ma femme, Dorth et son copain, ma bru Nathalie et son mari Laurent , une copine de mon fils Christophe qui est à sa gauche, Muriel et son mari Frédéric qui est également mon fils .

Août 44, 3 garçons Bernard, Carl, Eric concrétisaient leur amour. Leurs 5 ans de vie commune à Maromme, banlieue ouvrière de Rouen où mon père était responsable du mess des sous-officiers à l’angle des rues Jeanne d’Arc et Rollon, étaient connus de tous.
Epuration oblige, un procès pour collaboration s’ensuivit.
Elle répondit au juge qu’en ce qui concerne sa vie amoureuse, elle n’avait de compte à rendre qu’à Dieu.
Heureusement, des témoignages en sa faveur venant des voisins de la cité ouvrière lui épargnèrent la tonte publique.
Voici pourquoi :
En ces temps de guerre, la mode pour se débarrasser de quelqu’un, consistait à le dénoncer anonymement à la Kommandantur d’écouter Radio Londres ou pire, d’être résistant.
Cet afflux de lettres n’ était pas toujours pris au sérieux. Toutefois, quelques unes étaient confiées aux militaires disséminés dans Rouen pour contrôle.
C’est ainsi que mon père pu prévenir nos voisins, parents de mes parrain et marraine  Jeannine et Claude Renault, de baisser le son à l’heure de Radio Londres !!!…
Le juge lui conseilla néanmoins de quitter la région.
 
A Le Gros Theil dans l’Eure, 500 habitants, notre origine était connue de tous de par les dires de Maman, et deux de nos prénoms, KARL et ERIC le confirmaient.
Notre intégration dans ce petit village s’est faite relativement facilement.
Ses habitants ne lisant pas de honte, de culpabilité ou de quelque autre complexe que ce fut dans notre être, les conduisaient à l’indifférence pour la plupart.
Je dirais même, et aussi paradoxal que cela puisse paraître à certains des "enfants maudits" avec qui j’ai discuté à Berlin, mes frères et moi avons parfois bénéficié d’une volonté d’entr’aide car, à l’instar de la quasi totalité des français par la suite, nos voisins avaient à cœur de démontrer que toutes ces tragédies étaient du passé.*
L’adhésion massive à cette conviction, s’est nourrie de l’évidence que les horreurs de cette guerre étaient pour la plupart, non pas de l’initiative des militaires, (C.F. les attentats contre Hitler) mais directement ou indirectement du pouvoir nazi.
 
Il est évident que forte, (surtout sans le savoir car pour elle, la question ne s’était et ne se posait pas) de son innocence, ce qui lui épargnait la suffisance, notre Mère a agi d’une manière qui inspirait le respect, faisant comprendre (involontairement)  qu’elle n’était pas du genre à s’en laisser conter…
- L’essence étant rationnée, les tickets pour les propriétaires de voitures arrivaient de la préfecture, en mairie.
Un jour, plus de tickets !…
Ma mère ne se contentant pas des explications du maire selon lesquelles il n’y en avait plus, se rendit à Rouen. L’employé lui confirma les avoir adressés au maire du Gros Theil.
A son retour, le maire eut l’ "élégance" de lui en donner en supplément pour tenter de se faire pardonner sa tentative…
Autre exemple :
- A la libération, les bals fleurissaient. Maman s’appliquait à faire danser les prisonniers allemands travaillant dur dans les fermes du village.
Lors d’une ronde, frôlant les "durs" du canton faisant banquette, elle entendit : "Elle a couché avec les allemands et en plus, les fait danser maintenant".
Au tour suivant, elle entraîna d’autorité l’un d’eux qu’elle savait bon danseur, et dans un je ne sais quoi déchaîné, à trois, ils virevoltèrent d’abord sous des regards médusés, puis immédiate-ment suivis des bravos enthousiastes du public !!!...
-    Dernier exemple que je cite car il y a prescription !!!…
Dans notre quartier, la colère grondait dans les cuisines, les caves, autour des clapiers et poulaillers : tout disparaissait et l’on connaissait le coupable !
C’était le gros Henry, énorme et glouton matou des XY.
L’homme, conseiller municipal, grand et surtout très grande gueule étouffait dans l’œuf toute velléité de protestation.
Maman était scandalisée.
Le réveillon de Noël 1947 approchait.
Elle avait invité voisins et prisonniers allemands à partager un moment de fraternité.
Malgré mes cinq ans, je revois encore la longue table à la blanche nappe dressée dans le couloir, car aucune des pièces n’étaient assez longues.
Ce fut un très grand régal par la grâce d’un gros "lièvre" aux rutabagas !!!…
 
Pour nous galvaniser sans pour autant nous faire déraper dans la suffisance, elle nous prodigua de judicieux conseils : aux quolibets habituels "tête de boche" des écoliers de la communale, elle nous intima de répondre : "il vaut mieux un boche comme moi qu’un français comme toi !…"
Nous le croyions aisément car d’une part, cette affirmation ne pouvait être que "vérité" puisque maternelle, et d’autre part, était confortée à nos yeux d’enfants, par des critères qui bien que simplistes, nous épargnaient les complexes : nous étions toujours très propres, studieux (souvent dans les cinq premiers) et très attentifs à la politesse.
Ces trois qualités   rarement réunies chez un même élève, surtout en ces rudes époques et campagnes, nous valaient d’être remarqués favorablement par les adultes.
 
Les faits ci-après sont également représentatifs de volonté ("involontaire") d’intégration :
L’auto-construction d’un "ranch", en l’occurrence quelques rondins et un toit en papier goudronné, (c’était l’époque de Kit Karson à la télé).
Avec les copains, nous jouions aux cow-boys en chevauchant un fringant Mustang (en l’occurrence Cadet, un âne très familier). Ces comportements coupaient court aux soupçons de tendance germanophile excessive, dont nos culottes de cuir auraient pu nous valoir l’accusation !!!…
Cela étant cadré, il lui fallut travailler très dur pour élever seule ses trois enfants.
Fierté oblige, elle n’échangeait rien d’autre que des sentiments filiaux très chaleureux avec ses parents.
Cela a commencé par la vente de tissus sur les marchés.
Souvenirs très tristes où elle nous confiait à des voisins (Mr et Mme LEMOINE) à la fois bourrelier et producteur laitier.
Leur extrême gentillesse ne nous évitait pas de grelotter en faisant pâturer les vaches le long des talus, à cause de l’insuffisance de surface des herbages de la fermette.
 
Grand bonheur en 1949 :
Achat d’une petite ferme herbagère dont les terres étaient à l’abandon, en lisière de forêt, à Saint Nicolas du Bosc à 3 kilomètres du Gros Theil où nous habitions.

Mes deux frères y habitent toujours, Bernard (l’aîné) est en retraite de garde forestier.
Eric, (le cadet) en est le maire et principal employeur (50 personnes) en tant que constructeur de maisons individuelles.
 
Exemple très récent « d’intégration » :
Dimanche 24 avril 2005, c’était la Saint Georges, patron du Gros Theil.
La fête battait son plein.
J’arrosais au café de L’AGRICULTURE une rencontre avec Monsieur BOUTEL, boucher pendant 32 ans au village.
Deux frères, Claude et Michel FERRAND entrent.
Retrouvailles, tapes dans le dos, rigolades, souvenirs, etc…
« Tu vois, me dit Claude, la guerre n’a pas eu que des mauvais côtés puisque t’es là… »
(Heureusement il pleuvait, « l’humidité » m’obligea à essuyer yeux et lunettes !)
Venant de cette famille, cette remarque a du poids : son grand père est mort gazé en 14-18 et la gestapo qui se doutait que son père aidait les résistants, l’entoura des « soins » que l’on devine.
 
Pour terminer, je témoigne avoir été très très impressionné par la sincérité, la ferveur de Monsieur le directeur HEINZ GERD REESE, dimanche soir 10 avril 2005 à Berlin, au restaurant le Caveau, quand il a présenté des excuses au nom du peuple allemand pour les dégâts que la guerre a provoqués en Europe.
Je lui ai écrit, « mandaté » en cela par tous les camarades présents à qui j’en ai parlé, que les
excuses concernant la responsabilité du peuple allemand dans la guerre, me semblent sans objet, puisque les historiens spécialistes de l’action psychologique, quasiment unanimement, ont démontré comment des techniques de manipulation au service d’un seul individu diabolique, pouvaient entraîner un peuple dans les horreurs que l’on sait.
Puisse la conscience du poids de ces horreurs dans un des plateaux de la balance de la guerre, fusse d’une incidence infinitésimale, être soulagée, dans l’autre plateau, par les vies d’êtres foncièrement animés de sentiments fraternels et pacifiques, qui étaient présents dans cette salle et ailleurs.
 
Je vous remercie pour votre attention et espère vous retrouver très bientôt.
 
 
 
 
 
                        Carl EDOUIN
 
 
* Michel Blanc témoigne également dans ce sens.

 

 

 

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