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Carsix le 16 janvier 2013.
Débat sur les restrictions de circulation susceptibles d’affecter les véhicules de plus de 17 ans dans certaines grandes villes.
Chers Amis acteurs ou sympathisants du monde des véhicules plus ou moins anciens.
Je me crois autorisé et compétent pour « la ramener » comme l’on
dit dans mon atelier, car je suis à la fois professionnel de
l’automobile depuis 1964 et plus exactement garagiste depuis 1973 tout
en étant collectionneur depuis 1968 (Austin-Healey 3000).
Et néanmoins militant écolo depuis 1993 date où mon garage a été
lauréat de la Fondation Ushuaia/Nicolas Hulot ( détails : www.4x4edouin.com )
Indépendamment du problème majeur que représente une
discrimination par l’argent frappant nos frères propriétaires
d’anciennes, faute de moyens pour s’en acheter une plus récente ; il
me semble que les réactions devant les projets de restriction de
circulation affectant nos chers anciens et anciennes évoquent trop
timidement au mieux, ou au pire se privent d’arguments un peu plus «
contemporains » que l’atteinte au droit « républicain »
(poussiéreux) de la libre circulation.
Quand j’écris « poussiéreux », c’est pour rappeler qu’en 1789 la
pollution n’était pas encore à l’ordre du jour !
Concernant les arguments un peu plus contemporains, je fais allusion à
l’emploi local et son corollaire le lien social générés directement et
indirectement par notre monde.
« Directement et indirectement » :
« Directement » viennent immédiatement à l’esprit les multiples
entreprises nécessaires aux sauvetages/entretiens de ces véhicules.
Et « indirectement » , l’hôtellerie/ restaurations/gites ,
littérature, presse, etc., etc., oxygénés par toutes ces activités de
proximité.
Et c’est là qu’apparaissent les volets « écobilan » et lien social
induits par nos véhicules.
Pendant que nous allons au salon « Rétro Tacots » de « Triffouilly les
Oies » ou participer à la « Balade des Allumeurs par Vis et Bobines »
dans une de nos belles provinces, nous n’allons pas en avion « bronzer
idiot » aux antipodes déstabiliser des équilibres indigènes
millénaires.
Ayons en mémoire Edgar Morin : "Le tourisme consiste à envoyer des gens qui
seraient mieux chez eux dans des pays qui seraient mieux sans eux" .
Disons - le tout net, nos gesticulations mollement convaincues
s’apparentent plus aux trépignements de garnements privés de dessert
qu'a des attitudes de citoyens responsables.
Comprenons que les élus de proximité que sont nos maires,
hiérarchisent leur quotidien différemment du nôtre (en vrac :
criminalité/terrorisme, chômage, pollutions, fractures sociales,
communautarisme/immigration, logement, circulation etc., etc. .............) .
Je suis à deux doigts de penser que l’annonce des restrictions est un
test pour nous « jauger » .
Si nous en restons aux « gesticulations » infantiles évoquées plus haut,
il serait
logique que nos élus concluent que notre irresponsabilités mérite la
« trique » plus
que la concertation.
Par contre, si nous prenons l’initiative de mesures qui seraient un
harmonieux compromis digne de l’intérêt général, je pense qu’ainsi
nous démontrerions notre bonne volonté grâce à des comportement et
des normes antipollution et de bruit fonction de l'age ou des
caractéristiques des véhicules.
Quand j’écris « comportements », je fais allusion à la « manie » que
nous avons de stopper à contre cœur (quand nous les coupons !), nos
moteurs lors de l’arrêt momentané d’un convoi.
Nous pourrions également nous imposer un minimum de pollution sonore
et de fumée par l’échappement ( proscrire les silencieux « virils » et les
réglages "perfo" de nos carbu ou injection), et faisons la guerre aux ruissellements
d’huile à l’aide de rigoureuses révisions mécaniques ou bâche si impossible) .
Je reste bien évidement à votre disposition en vue d'une table ronde avec le consensus comme objectif.
Cordialement.
Carl Edouin
contact@4x4edouin.com
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