Alain Jeanbart et Sébastien Plé de Tout-Terrain Magazine viennent faire un reportage sur notre garage dans le cadre d'un dossier "Comment choisir un 4x4 d'occasion" .
Balais, serpillères, racloirs et savons, brosses à dents, cure-ongles et brillantine ne chomèrent pas les jours précédents !!!...........
Il fallait être à la hauteur, car j'ai cru comprendre que la rédaction nous avait choisis à cause de certains symptômes culturels dans notre garage. Vraisemblablement, elle avait appris qu'en plus de notre piano ( un pianola je concède !), et contrairement à nos collègues qui se contentent de mettre des magazines 4x4 à disposition des clients dans l'espace attente, nous ajoutons "Nous deux", "Moto-crampons" et le "Courrier du Neubourg".
La séance photos commencait très mal, En effet, Sébastien Plé, photographe de l'équipe et (trop ?) grand amateur de cidre, avait consciencieusement et copieusement comparé les mérites du nôtre avec celui de son père.
Résultat: le trépièd ne pouvait supporter à la fois le Canon et le photographe !
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
Bien qu'ayant repotassé les magazines et le journal cités plus haut, et parcouru quelques pages dans la partie noms propres du Petit Larousse, j'étais un peu tendu.
Question : Pour résumer votre personnalité, préférez vous Labiche, Shakespeare ou Brecht ?
Comme je m'attendais à des questions culturelles, je confesse avoir été désarçonné par celle-ci !
Reprenant mes esprits, j'avouais sans hésiter ne pas connaitre ces fabricants de pneus .
Néanmoins, j'ajoutais déplorer qu'une vieille marque, Michelin en l'occurence, pourtant expression d'un ancestral savoir faire auvergnat, peinait à s'imposer dans nos bourbiers, face aux pneus rechappés extrême orientaux.
Je continuais en expliquant qu'en faisant ce choix, les 4x4treux démontraient qu'ils savaient se désengluer d'un patriotisme économique sclérosant en s'ouvrant aux apports féconds de nos frêres des pays émergeant.
Vers 18 heures, au moment ou j'allais continuer, Alain Jeanbart regarda sa montre et s'écria en se levant: " Désolé, il faut que j'y aille, j'ai un rendez-vous urgent ! "
Evoquant ce départ précipité auprés de mes coéquipiers de l'atelier, plusieurs l'expliquèrent en imaginant que la direction de Tout-terrain magazine ne payait pas les heures sup.
Si cette hypothèse est la bonne, déplorons une fois de plus la mainmise du grand capital sur la liberté d'expression !
 |
 |
 |
|
