La guerre, gross malheur !
Enfin ! Il aura fallut 60 ans pour comprendre que le drapeau Allemand avait sa place au coté des Français, Anglais, Américains et Canadiens pour commémorer le soixantième anniversaire des tueries du débarquement.
60 ans pour admettre que le troufion qui mitraillait ses semblables avançant vers le rivage n'avait rien à voir avec le diabolique pouvoir nazie.
il obéissait aux ordres !
Quand il n'y a plus "d'ordres", les gens d'en bas pactisent. La mort des derniers acteurs survivants de la boucherie de 14/18 permet de lever le voile sur cette évidence.
Les preuves peuvent enfin apparaître au grand jour comme le démontre l'admirable film de Christian Carion "Joyeux Noël" oû Français et Allemands sortent de leurs tranchés pour improviser un réveillon à l'insu des officiers.
Sur le même thème, Gabriel Chevalier (qui n'est pas seulement l'auteur de "Clochemerle"!) relatait sa propre expérience dans "La peur" paru dans les années 1920. A l'époque ce n'était pas politiquement correct d'évoquer cela; d'ou la différence de retentissement comparativement à "Clochemerle" !!!......
Encore plus fort que le film, un passage du livre souligne que le besoin de pactiser n'est pas une réaction fugace cristallisée par un évènement ponctuel comme Noël, mais relève d'une volonté sous jacente et surtout durable : Allemands et Français avaient chacun leurs guetteurs : dès qu'un gradé s'approchait, les "tirs" reprenaient !!!.........