Si ma mémoire est bonne, un historien, Saint Loup si je ne m'abuse, a passionné mon adolescence avec une série d'ouvrages ou chacun sous un titre explicite et adéquate, relatait des histoires vraies oû la grande faucheuse affûtée déjà son outil. "La mer n'a pas voulue" mettait en scène des marins, "La terre n'a pas voulue" , des mineurs ou spéléologues et bien évidement le ciel n'a pas voulu, des histoires d'aéronefs, etc., etc. ..........
   De 1964 à 1968, j'étais vendeur chez Citroën Rouen . Avant d'être marié et quand mes clients étaient rive gauche, j'allais déjeuner dans la ferme familiale "la Mare aux fées" à La grosse Londe par Saint Nicolas du Bosc distante de 37 km du Madrillet (sortie Ouest de Rouen).
Sous prétexte de gagner du temps et la complicité meurtrière d'absence de limitation de vitesse, il était "normal" d'être toujours "à fond" ! (résultat: env.15000 morts/an avec un parc roulant trois fois moindre!).
 A notre décharge, consigne plus ou moins voilée nous était intimée de démontrer en toutes circonstances que non seulement les I.D., D.S. et coupé 24 C.T. étaient très confortables, mais qu'en plus, en avaient dans les "boyaux" !!!
  37 km en 17 minutes donc à 133 kmh de moyenne sur ces petites routes ne laissait pas place au "grain de sable" !!!
 En l'occurrence ce jour de juillet 1965, une banale crevaison qui m'a fait aborder (à fond comme d'habitude!), une large courbe à droite avec un pneu arrière gauche très dégonflé.
 Sentant l'arrière s'obstinait à passer devant malgré les limites d'un contre-braquage (comme dans mon livre de chevet "Devenez pilote de course en 10 pages"), je me résignais à accepter la dictature de la balistique !!!
Une fois de plus, l'absence de ceinture de sécurité et l'état de la voiture m'obligent à admettre que la providence n'était pas en r.t.t. ce jour !!!

	Comme le laisse deviner mon air "préoccupé"  (le jeune homme à droite sur la photo ci contre), j'imaginais l'engueulade voire le licenciement par mon chef de vente Monsieur Maurice Boutté. Grand Homme, au lieu de cela, il s'enquit de mon état, et me conseillât un examen à l'hôpital que je déclinais. Hormis les habits, bouche, oreilles, nez pleins de terre, j'étais indemne !. Aussitôt, il me confia une I.D. toute neuve. Par reconnaissance, je me suis "défoncé" et devint son meilleur vendeur. Et suprême honneur partagé, décrochais à 23 ans des mains de Monsieur Pisano , directeur du commerce France chez Citroën, le titre de plus jeune vendeur confirmé. Merci Monsieur Boutté.

 

 

 

 

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( souvent pas du tout d'ailleurs ! ).

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